Nous avons plusieurs fois analysé que seules des puissances régionales étaient en mesure de ramener le calme au Moyen-Orient et de régler la question de Daesh, ennemi commun susceptible de mettre tout le monde (ou presque) d’accord. En revanche, nous affirmions que les interventions des États-Unis ou de la Russie n’auraient pour seul effet que d’aggraver les tensions.
Autant dire que les récents développements mettant en scène une confrontation États-Unis/Russie au Moyen-Orient ne semblent pas envoyer dans la bonne direction. Nous avions également identifié l’Iran shiite et la Turquie sunnite, deux seules démocraties de la région (certes imparfaites – comme nous tous d’ailleurs – mais à évaluer à l’aune du reste de la région), comme la seule alliance possible, légitime et garante du maintien du multiconfessionnalisme de la région…