Les BRICS[1] sont une illustration très concrète et actuelle que l’économie n’est en réalité qu’une facette ou un masque artificiellement apposé sur la politique. Les discours qui les portent sont pourtant construits à l’opposé. Résumons les approches et voyons comment et pourquoi le terme des MINT[2] tente d’émerger[3] aujourd’hui.
Un économiste regarde dans le rétroviseur (c’est-à-dire dans le passé) les résultats quantifiables « d’acteurs économiques » ainsi réduits à une quantification sommaire, établit ce qu’il juge être une image chiffrée représentative de quelques aspects saillants, et utilise des éléments d’une doxa[4] pour produire ses conclusions sur le bilan de l’instant. Si il ose ensuite parler du futur, c’est pour mettre en avant des politiques économiques qu’il faudrait selon lui déployer en conséquence de ce bilan, et des principes issus de sa doxa…