L’avalanche de liquidités issue du quantitative easing de la Fed a permis en 2013 aux logiques du monde d’avant de se réveiller : endettement, bulles, mondialisation, financiarisation… Mais il a suffi d’un léger ralentissement dans les montants astronomiques injectés chaque mois par la banque centrale américaine pour que la crise rampante, enfouie sous ces monceaux de liquidités, reprenne ses droits. Comme anticipé, la méthode consistant à « résoudre » la crise en accentuant les excès qui l’ont causée est inopérante, provoquant au contraire une crise au carré. On peut y trouver tout de même un avantage réel : elle permet de gagner du temps que tout le monde utilise au mieux…
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